L’exposition consacrée à Miles Davis à la Cité de la musique se termine demain, dimanche 17 janvier, pour s’envoler pour Montréal.
Sur place, devant une longue file d’attente, des hôtesses dissuadent plus d’un visiteur avec un temps d’attente de deux heures. Je décide de revenir le soir profiter du nocturne dans l’espoir d’un dégorgement. Le jazz a du succès ! Bien plus tard, l’épreuve n’aura duré qu’une heure. Billet en main, j’entre dans l’exposition.
Riche d’une carrière d’un demi siècle, l’oeuvre de Miles Davis se découpe en périodes bien distinctes que reprend le parcours. Un long couloir sinueux sépare plusieurs petites salles où se mêlent couvertures d’albums, partitions, vidéos, projections et ambiances musicales. De façon très agréable, l’acoustique est telle que l’on arrive distinctement à naviguer à travers les espaces sonores. Des documentaires et de nombreuses correspondances de Teo Macero (le producteur de Miles Davis) et Columbia enrichissent l’exposition d’anecdotes (des demandes d’avances, une tournée au japon qui ne se fera jamais) et renforce le mythe du personnage Miles Davis (une lettre pour être rajouter comme auteur sur des compositions d’autres musiciens pour toucher des royalties, une langue de bois quand un journaliste lui parle de son activité de maquereau…). On y trouve également des costumes de scènes, ses peintures, des basquiat, et des instruments dont entre autres les diverses trompettes utilisées tout au long de sa carrière.
Enfin, le petit détail qui m’a fait sourire : devant la projection d’une pub japonaise pour une marque d’alcool où on voit sa trompette à la bouche se transformer en bouteille, je me dis qu’il devait avoir finalement de l’humour et de l’auto-dérision pour quelqu’un connu pour son orgueil.
Quelques photos (prises malheureusement avec l’iphone et son objectif médiocre)
Une très belle frise détaille les nombreux musiciens avec qui Miles a collaboré. Cliquez pour la voir plus grande
Elles sont très bien tes photos Iphone !